Dès l’arrivée d’un bébé au sein d’une famille, l’État propose aux parents des aides financières afin de les soutenir dans cette nouvelle étape.
L’arrivée d’un enfant dans un foyer s’accompagne souvent de nombreux frais. Pour aider les jeunes parents, le gouvernement a mis plusieurs mesures en place. Lors d’une naissance ou d’une adoption, le couple peut bénéficier de la prestation d’accueil du jeune enfant. Aussi appelée Paje, elle comprend quatre aides. Il y a, tout d’abord, la prime à la naissance. Celle-ci est versée une seule fois au cours du 7ᵉ mois de grossesse. La prime à l’adoption est, quant à elle, versée une seule fois pour chaque enfant adopté, au moment de l’arrivée au foyer.
Il y a également l’allocation de base. Cette dernière concerne les parents d’un enfant de moins de 3 ans ou ayant adopté un enfant de moins de 20 ans. Elle est très utile pour accompagner les dépenses liées à l’éducation de l’enfant. La troisième aide incluse dans la Paje ? La prestation partagée d’éducation de l’enfant. Celle-ci intervient si le parent cesse ou réduit son activité professionnelle pour élever son enfant. Le montant et la durée de l’aide dépendent du nombre d’enfants et de la situation familiale. La PreParE peut aussi bien être attribuée à la mère, au père ou les deux en même temps ou successivement.
Les aides financières de l’État pour soutenir les jeunes parents
Enfin, la Paje comprend également le complément de libre choix du mode de garde. Il permet de financer une partie des dépenses liées à la garde de l’enfant de moins de 6 ans. Le Cmg est versé pour chaque enfant, en cas de recours à un assistant maternel agréé, à une micro-crèche ou à une crèche familiale. La Caf prend aussi à sa charge certaines cotisations sociales. Une prise en charge notamment portée à 100 % pour l’emploi d’un assistant maternel agréé. Vous percevez le Cmg aussi longtemps que vous faites garder votre enfant, jusqu’à ses 6 ans. Les démarches pour bénéficier de ces aides sont partagées sur le site de la Caf.