Les crises d’asthme liées au pollen peuvent venir gâcher la vie de votre bout de chou au printemps. Voici sept conseils pour les éviter.
Le printemps est de retour avec ses premiers rayons de soleil, les oiseaux qui gazouillent et toute cette nature qui s’apprête à éclore. Quoi de plus beau que d’assister au réveil de dame Nature après de longs mois de sommeil ? Si ce spectacle fascine et émerveille, le printemps est aussi synonyme d’allergies. Eh oui, les pollens sont de retour, et avec eux, le nez qui coule, les yeux qui piquent et la gorge qui gratte. Et pour nos bouts de chou, cette saison peut leur faire vivre un véritable enfer, surtout s’ils sont allergiques. D’ailleurs, selon le site du Servie Public, en 2023, 20% des enfants de plus de 9 ans étaient allergiques au pollen. Un chiffre en hausse constante lorsque l’on sait qu’ils n’étaient que 3% au début des années 2000. À noter que l’allergie au pollen apparaît lui le plus souvent après l’âge de deux ans. Cette année, la chaleur s’est invitée dès le début du printemps en France, entraînant avec elle une concentration de pollens précoces provenant de toutes sortes de végétaux parmi lesquels le bouleau, le cyprès, le genévrier, le thuya, le chêne, le platane, le pin, l’épicéa… et la liste est longue ! S’il est certes impossible de les éviter, il est en revanche possible de limiter leurs désagréments sur la santé des petits bouts asthmatiques.
Pour ce faire, le magazine Parents préconise sept conseils tout simples pour éviter les crises d’asthme liées au pollen. Parce qu’il est sain de renouveler l’air de sa maison en l’aérant quotidiennement, si votre enfant est allergique au pollen, alors préférez le faire plutôt très tôt le matin ou à l’inverse, très tard le soir lorsque les pollens sont moins en mouvement. De même, si votre enfant aime s’adonner au sport de plein air, privilégiez les moments de la journée où les pollens sont moins présents, c’est-à-dire, une fois encore, tôt le matin ou en soirée. De plus, pour éviter que du pollen entre en contact avec les yeux de votre enfant, protégez-les avec des lunettes et lavez-lui les yeux dès qu’il rentre avec du liquide physiologique. Protéger ses yeux, c’est bien, mais protéger ses cheveux, c’est encore mieux. En effet, avec le printemps, l’air est chargé en pollen qui se déplace au gré du vent. De ce fait, des particules de pollen vont se déposer partout et notamment sur les cheveux de votre enfant. Alors afin d’éviter que le pollen s’accroche à sa chevelure, mettez-lui un chapeau sur la tête. Une fois votre enfant rentré à la maison, brossez-lui les cheveux ou encore mieux, lavez-lui les cheveux pour éliminer les éventuels résidus de pollen. De plus, bien que le masque rappelle quelques souvenirs amers de la période Covid, pour autant, si votre enfant est sujet aux crises d’asthme liées au pollen, protéger ses voies respiratoires en en portant un peut s’avérer plus que nécessaire.
Comment éviter les crises d’asthme avec l’arrivée du pollen ?
Ballade au parc, pique-nique en famille, le retour des beaux jours est l’occasion d’activités de plein air pour de nombreux enfants. Malheureusement, dans le cas où celui-ci est allergique au pollen, elles sont très peu recommandées. Avec les beaux jours, c’est aussi l’occasion de respirer le bon air frais lors de trajets en voiture en ouvrant sa vitre. Mais le sentiment de liberté que cela procure n’est pas sans conséquence pour un enfant sujet à l’allergie au pollen. Pour éviter que les pollens ne s’invitent à bord de votre véhicule, gardez bien les fenêtres fermées. De même, pensez également à changer le filtre anti-pollen tous les 20 000 km si votre voiture en est équipée. Vous l’aurez bien compris, la clé est avant tout de limiter toute exposition au pollen à votre enfant. Enfin il est possible de rester informé des alertes polliniques en fonction de son département en consultant quotidiennement le site du Réseau national de surveillance aérobiologique. Avec ces petits gestes, le printemps n’en sera que plus agréable pour votre enfant !