sur

Échec scolaire : comment aider son enfant à le surmonter ?

Shutterstock

Plusieurs comportements bien spécifiques mis en place par les parents pourront aider l’enfant à se détacher de son échec scolaire. Voici ceux à prioriser pour l’accompagner au mieux.

Que faire si mon enfant est en difficulté ? À partir de quand peut-on parler d’échec scolaire ? Comment le prévenir ? Autant de questions que les parents se posent parfois durant la scolarité des plus jeunes. Officiellement, un enfant est considéré en échec scolaire lorsqu’il a deux ans de retard par rapport à la classe dans laquelle il est scolarisé. Toutefois, les élèves peuvent se sentir en situation d’échec sans avoir ces deux années de retard. En effet, l’échec scolaire peut aussi se traduire par le sentiment de l’enfant de ne pas être au niveau des autres. Il peut être facilement détecté afin d’intervenir.

Un des premiers signes est le mal-être de l’écolier dès qu’il est question d’étudier. La mention des devoirs ou d’un examen peut notamment déclencher une crise d’angoisse. Néanmoins, il convient de garder à l’esprit que les petites réticences sont tout à fait normales. Les enfants préfèrent souvent jouer que d’aller à l’école. Cependant, si les réactions vous semblent fortes et récurrentes, il peut alors s’agir de réelles difficultés. Florence Brami, docteure en psychologie de l’enfant et de l’adolescent, a ainsi expliqué au magazine Parents : « Lorsque l’on constate qu’un enfant commence à avoir des difficultés à l’école et que cela perdure malgré un travail régulier à la maison, on lui fait passer un bilan cognitif pour détecter les dimensions cognitives sur lesquels il pourrait avoir des soucis. » Une fois le bilan réalisé, le psychologue peut éventuellement guider l’enfant vers des praticiens spécialisés.

Le bon comportement à adopter pour permettre à l’enfant de dépasser son sentiment d’échec

En tant que parent, le premier conseil consiste à ne surtout pas tenter de tout régler en même temps. Il est préférable de hiérarchiser les solutions au problème. Vous pourrez ainsi expliquer toutes les étapes à votre enfant. Par exemple, vous pouvez éventuellement commencer par du soutien scolaire, puis l’orienter progressivement vers un praticien tel qu’un orthophoniste ou un psychomotricien. La clé est également de redonner confiance à votre enfant. Mettez en avant ses réussites et ses compétences. Bénéficier d’un soutien scolaire ne doit pas signifier faire l’impasse sur ses activités de loisirs, au risque de trop le contraindre. Pour le rassurer, n’hésitez pas à lui partager une ressource, comme un livre ou un film, qui raconte une histoire similaire à la sienne.