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Endormir un bébé qui pleure : mode d’emploi

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Si le soir, bébé pleure au moment du coucher, il existerait une technique particulièrement efficace, et validée par la science, pour l’endormir.

Le soir, bébé peut avoir du mal à s’endormir, et se mettre à pleurer. Vous avez peut-être essayé les berceuses, les balades en poussette ou les bruits blancs. En fait, vous avez peut-être tout essayé ! Pourtant, il existerait une technique très efficace pour transformer ces cris en respiration paisible de bébé endormi. De plus, celle-ci a été validée par la science ! En effet, elle se base sur une étude menée par des chercheurs du Riken Center for Brain Science au Japon. 

Lorsqu’ils ont réalisé cette étude, les chercheurs ont suivi 21 nourrissons et leur maman. Quatre différentes techniques ont fait surface. La première consistait à tenir le nourrisson dans ses bras et à marcher. Pour la seconde, il fallait tenir le bébé et s’asseoir. Coucher le bébé dans son lit était la troisième technique. Et enfin, la dernière consistait à placer bébé dans une poussette et à la déplacer. Les mamans ont testé chaque méthode deux fois : pendant 30 secondes, puis pendant 5 minutes. Ainsi, les chercheurs ont constaté qu’après avoir été portés et promenés par maman, la moitié des bébés s’étaient endormis. De plus, tous avaient arrêté de pleurer. Cependant, lorsqu’ils étaient placés directement au lit après la marche, 34,6 % d’entre eux se sont réveillés 20 secondes après.

Une technique très efficace pour endormir bébé

Grâce à ces résultats, les chercheurs ont pu élaborer un protocole précis pour endormir un bébé qui pleure. En effet, il faudrait marcher pendant cinq minutes avec son enfant dans les bras puis s’asseoir avec lui pendant cinq à huit minutes. Ces deux étapes semblent très importantes, et garantiraient presque que bébé ne se réveille pas. Après ces 10 à 13 minutes, vous pourriez placer votre enfant dans son lit. Attention, par contre, à marcher à un rythme régulier, sans arrêts ni virages brusques. 

Selon Kumi Kuroda, co-auteure de ces travaux, les résultats indiquent que « nous avons besoin de la science pour comprendre les comportements des bébés. Car ils sont beaucoup plus complexes et diversifiés que nous le pensions. » Par ailleurs, elle conseille également d’écouter les conseils des autres et de tester chaque méthode « avec une science rigoureuse ».