Les allergies alimentaires peuvent causer de nombreux troubles chez l’enfant. Voici comment agir en cas d’apparition de symptômes suspects.
Les allergies alimentaires des enfants causent bien des inquiétudes à leurs parents. Première angoisse des adultes quant à la santé de leur progéniture : parvenir à déceler les symptômes de ce mal, pour dépister et éradiquer ces ennemis publics n°1. En effet, les professionnels de santé multiplient les préventions pour anticiper tout risque chez les plus petits. Mais ces mêmes conseils peuvent générer quelques angoisses. À noter que les allergènes les plus souvent incriminés sont fréquemment les mêmes. Ainsi, arachide, lait de vache, soja, noix, œuf, blé et poisson peuvent éveiller les soupçons. Le rôle du parent ? Procéder à une observation minutieuse des comportements « anormaux » de l’enfant. Pour mener cette analyse à bien, concentrez-vous sur la peau de votre petit. En effet, les symptômes se manifestent au niveau de celle-ci dans 80 % des cas.
D’autres réactions allergiques doivent vous alerter : si difficulté à respirer, asthme et troubles digestifs s’invitent au repas, c’est qu’il faut agir sans tarder ! Vient aussi le moment de reconnaître les allergènes suspects. La meilleure méthode à adopter ? Se munir d’un carnet pour inscrire toutes les occasions où votre enfant a présenté un symptôme d’allergie. N’hésitez pas à inscrire un maximum de détails : un ingrédient dans une sauce, une épice… Tout peut-être mis en cause, c’est pourquoi il faut consigner le plus d’éléments possibles. Autre étape : réagir si vous suspectez une allergie alimentaire. Il vous faudra alors vous rendre chez votre médecin ou pédiatre pour que celui-ci puisse mener un interrogatoire chronologique. C’est ici que les informations de votre carnet peuvent vous aider.
Les bons gestes pour aider son enfant face aux allergies alimentaires
C’est le médecin qui vous guidera, ou non, vers un allergologue. Ce dernier sera en mesure de dresser un bilan allergologique, moyennant des tests cutanés et une prise de sang. À noter que le diagnostic est parfois très long. En effet, ce que les parents pensent parfois être une allergie est finalement une intolérance. Et les traitements sont alors bien différents car ces deux maux n’entraînent pas les mêmes symptômes et dangers chez l’enfant. Enfin, dans le cas d’une allergie, le seul moyen d’éviter les risques est de supprimer complètement la denrée de l’alimentation de votre petit. Le médecin pourra également vous accompagner dans la mise en place de ce régime d’éviction. En effet, il faut à nouveau rester vigilant pour ne pas déclencher de carences chez l’enfant. Heureusement, de nombreux substituts existent dans le commerce et permettent de varier les plaisirs !