Quelles sont les conditions idéales pour le sommeil d’un enfant ? Voici les conseils d’un expert pour assurer des nuits réparatrices à sa progéniture.
Certaines petites erreurs viennent bien souvent se glisser dans le rituel du coucher. Si elles ne risquent rien pour la santé de votre enfant, elles peuvent toutefois entraîner de mauvaises habitudes dont il sera difficile de se départir par la suite. « L’éducation au sommeil est dévolu aux parents, sauf qu’ils ne sont pas toujours au courant de ce qu’il faut faire. », a noté, auprès de Femme Actuelle, le Dr Marc Rey, neurologue et président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance. Le sommeil est bel et bien une affaire de famille ! C’est pourquoi le médecin a livré tous ses conseils pour assurer des conditions idéales au sommeil des plus petits. La première erreur consiste à ne pas suivre un rythme régulier pour l’heure du coucher. En effet, les parents ont tendance à coucher leur enfant plus tard le week-end. Toutefois, établir une régularité est primordial.
« Les rituels aident à intégrer les rythmes. Si le rituel change le week-end, c’est très déstructurant. On observe le même phénomène en cas de garde alternée. C’est important de garder des horaires similaires dans les deux foyers. Et pour ça, il faut un chef d’orchestre : les parents. », a conseillé l’expert. La vigilance doit également être de mise à l’adolescence. Le temps de sommeil recommandé se situe alors entre 9 et 11 h jusqu’à 13 ans et entre 8 et 10 h de 14 à 17 ans. Or, près de 30 % des adolescents dorment moins de 7 heures par nuit. « On ne peut pas aller contre le nouveau rythme de sommeil, mais il faut éviter d’accentuer le phénomène. », a expliqué le neurologue. Ainsi, il ne faut pas que la grasse matinée du dimanche s’éternise ! La pratique des écrans doit, elle aussi, être cadrée. « C’est plus facile d’instaurer une règle dès le début : pas d’écran deux heures avant le coucher », a remarqué le Dr Marc Rey.
Les bons gestes pour garantir un sommeil de qualité à son enfant
L’erreur est d’ailleurs souvent de mise lorsqu’il s’agit des écrans. 11% des enfants s’endorment dans une pièce où un écran est allumé. À noter que les parents restent des modèles que l’enfant tend à imiter. Si celui-ci voit que ses parents ne vont pas au lit avec un écran, il ne sera pas tenté de faire de même. Pour les plus petits, le bon geste est également de distinguer leurs signes de fatigue. L’erreur consisterait donc à manquer le train du sommeil ! L’enfant peut alors devenir irritable, grognon ou bien agité. « L’enfant devient une pile électrique. Plus l’énervement monte, moins cela va être facile de s’endormir », a indiqué l’expert. D’où l’importance du temps calme avant le coucher pour éviter de voir l’excitation monter crescendo. Autant de rituels à mettre en place dès que possible pour s’assurer des nuits paisibles !