L’envie d’avoir des enfants, au bout d’un certain temps (ou d’un certain nombre), diminue. Mais comment savoir quand c’est le dernier ?
Certains parents savent tout de suite qu’ils viennent d’avoir leur dernier enfant. Mais pour d’autres, c’est un peu plus compliqué de décider. Une mère de famille a partagé ses ressentis sur le site Scarymommy. Dans ses écrits, elle raconte que pendant le confinement, elle réfléchissait à faire un troisième enfant. Quand ses amis et ses proches étaient sûrs d’eux et prêts à se débarrasser de toutes leurs affaires de bébé, Raquel Kelly hésitait. Certains jours, elle se disait que non, avec deux fillettes très agitées, elle n’en voulait pas de troisième. Mais d’autres jours, elle ressentait autre chose. Son cœur lui disait qu’un troisième bébé, ce ne serait pas si mal…
Alors, elle a décidé, avec son mari, de se relancer dans l’aventure. “Après avoir souffert de dépression postpartum après la deuxième, j’étais contente de me sentir mieux. J’ai expérimenté la joie pure et profonde avec le dernier. Mais ça a aussi été difficile, et il y a de nombreuses choses qui ne vont pas me manquer”, a-t-elle expliqué. La jeune maman a mentionné les coliques, les allergies, l’eczéma, les reflux et les pleurs. De plus, elle n’est pas passée outre les jours qui se ressemblent tous, les débuts difficiles, le manque de sommeil ou les repas toutes les trois heures. En fait, elle s’est même comparée à un “zombie”. Enfin, l’isolation n’a pas été facile à vivre pour elle, malgré la présence constante de son bébé à ses côtés.
Il y a des choses qui manquent
Mais même si tout ça peut ne pas manquer, voire donner envie de ne plus avoir de bébés, tous les parents pensent au futur. Voir ses enfants grandir est une chose, mais devoir gérer les émotions de plus en plus fortes et les aléas de la vie n’est pas pareil que gérer les couches sales, la faim ou les bobos. C’est ce qu’a souligné Raquel Kelly : “Qu’il s’agisse d’émotions concernant l’image du corps lorsqu’il grandit et change. Ou les cœurs brisés et les rabibochages au lycée. Nettoyer le bazar des débuts me semble bien aisé en comparaison du bazar des années qui suivent.” Et si l’expérience de parent est différente pour chacun, elle reste similaire dans les grandes lignes : les enfants grandissent trop vite. Mais c’est là toute la beauté de la parentalité, n’est-ce pas ?