La déception est toujours difficile à gérer, autant pour un enfant que pour un adulte. Malgré cela, il existe des astuces qui peuvent aider.
La déception, la tristesse ou la colère sont des émotions fréquentes, qui peuvent toutefois beaucoup perturber un enfant. Il faut dire qu’un tout-petit a encore du mal à gérer les tempêtes intérieures. Il lui faut d’abord apprendre à les reconnaître avant de pouvoir s’en occuper. Et si vous auriez plutôt tendance à vouloir protéger votre bout de chou de ces sentiments négatifs, attention à ne pas trop en faire. En fait, la première chose à faire est bel et bien de reconnaître l’émotion de l’enfant. Montrez-lui que vous comprenez et que vous êtes à l’écoute.
Une réaction normale de parent consiste à vouloir tout de suite résoudre le problème. Oui, une déception est difficile à voir chez son tout-petit, mais la surprotection n’est pas la solution. Selon des psychologues, “il y a beaucoup d’avantages à ce que les enfants apprennent et comprennent comment gérer quelque chose qui ne leur semble pas très facile au premier abord”. Au lieu de ça, préférez les aider à vivre avec ces émotions difficiles. Pour ce faire, enseignez-leur des exercices de respiration, par exemple, ou des moyens de se calmer et de se contrôler.
Proposer, mais ne pas insister
“Parfois, lorsqu’ils éprouvent des difficultés, vous pouvez leur poser une question du type ‘Qu’est-ce que qui est vraiment difficile pour toi ? Pourquoi est-ce vraiment difficile ?’”, assurent les psychologues. Ainsi, vous leur proposez votre aide et votre guidance sans leur offrir une solution toute prête. Pour apprendre, ils ont besoin de cette autonomie. Elle pourra leur permettre de mieux vivre leur prochaine déception, car oui, il y en aura d’autres, même si vous ne voulez surtout pas que ça arrive. Enfin, n’insistez pas pour les aider s’ils ne le veulent pas. Face à la déception, chacun réagit à sa manière. Or, certains bouts de chou préfèrent avoir de l’espace ou de la solitude pour gérer cette émotion. Le secret, c’est d’être là pour eux lorsqu’ils en ont besoin, et pas lorsque VOUS en avez besoin.