La méthode Abacus permet de simplifier le calcul mental pour tous. Voici tout ce qu’il faut savoir dessus.
Abacus vient du latin. Ce mot signifie “abaque” en français, ou “cadre de comptage”. Cette méthode est née il y a des centaines d’années, en Asie. Il s’agit d’une façon ludique d’apprendre à compter. Pour ce faire, on doit bouger des petites boules colorées sur un boulier. Celles-ci représentent des chiffres et des nombres, et permettent aux enfants d’apprendre en s’amusant. Il existe trois types de boulier dans cette méthode : le chinois (suanpan), le japonais (soroban) et le russe (stchoty). Le plus utilisé est le second modèle, le soroban. Cet outil se compose de petites billes (colorées ou non), que l’on peut utiliser pour effectuer quatre types d’opération : l’addition, la soustraction, la multiplication et la division.
Le boulier japonais se divise en trois parties. Il y a au moins 13 rangées de cinq billes, qu’une grande barre dotée de points traverse. Au-dessus de la barre se trouve une seule boule, la “quinaire”, qui vaut cinq unités. En-dessous se trouvent quatre billes, qui valent chacun une unité. Les points figurant sur la barre transversale indiquent les colonnes des unités, des milliers, des millions, etc. Ils peuvent aussi déterminer les chiffres après la virgule. Pour compter, rien de plus simple. Le chiffre un nécessite une bille se trouvant dans la colonne des unités, en-dessous de la barre. On engage une bille à chaque fois qu’on compte et, arrivé à quatre, on désengage toutes les billes du dessous pour engager celle du dessus, et ainsi de suite pour les colonnes des dizaines, centaines, etc.
Une fois qu’on a compris le truc…
Les enfants commencent à utiliser la méthode Abacus pour compter. D’abord, ils prennent le temps de se familiariser avec le soroban, avant d’effectuer des opérations simples. À chaque fois, le calcul mental devient de plus en plus facile et rapide. De plus, la forme de l’outil aide beaucoup les enfants, persuadés qu’ils jouent à un jeu. Ensuite, lorsque la méthode du boulier est maîtrisée, les plus grands utilisent seulement leurs têtes et leurs doigts. En fait, en mimant les gestes qu’ils auraient effectués sur le soroban avec leurs mains, ils parviennent à réaliser les opérations demandées à vitesse grand V. Cela peut paraître étrange à regarder, mais la méthode Abacus a fait ses preuves, et aide grandement les élèves en difficulté à l’école. À essayer !