Les grands-parents raffolent de leurs petits-enfants, parfois un peu trop. Voici quelques pistes pour calmer leurs ardeurs.
Difficile pour les grands-parents de ne pas tout donner à leur petit-enfant. En fait, il peut être compliqué de s’adapter à une éducation plus moderne. Effectivement, les méthodes pour élever un enfant ont bien changé en quelques décennies. D’abord, les papas sont bien plus impliqués à la maison. Mais ce n’est pas tout, puisque les tout-petits sont plus écoutés qu’avant. Cette évolution, les personnes plus âgées peuvent avoir du mal à la comprendre et à la suivre. C’est pourquoi il est primordial de poser des limites claires aux grands-parents.
Papi et mamie sont des personnes capitales dans la vie de votre bout de chou. Néanmoins, ils doivent réaliser qu’ils ne sont pas la figure d’autorité principale. Ainsi, ce n’est pas à eux de décider du rangement de la maison, ni de la discipline ou de l’éducation. S’ils peuvent observer et partager leur version des choses, mieux vaut qu’ils agissent en accord avec les valeurs que vous souhaitez inculquer à votre enfant. Bien souvent, les grands-parents font preuve d’une forme de laxisme. C’est bien simple : ils laissent les tout-petits faire ce qu’ils veulent. Malheureusement, cela peut entraîner des disputes et des luttes d’autorité ensuite, une fois avoir dit au revoir à papi et à mamie.
Les conseils à suivre pour poser les limites sans toxicité
Pas besoin d’avoir recours aux menaces ou au chantage pour que les grands-parents respectent les limites que vous souhaitez mettre en place. En fait, vous pouvez tout à fait miser sur la bienveillance et l’échange constructif. Dès que vous accueillez un enfant, faites en sorte de discuter avec vos parents de leur façon de voir les choses, tout en partageant votre vision idéale de l’éducation de votre tout-petit. Évoquez, par exemple, le temps d’écran, les sorties avec les copains, l’aide aux devoirs ou encore l’argent de poche. Aucun sujet ne devrait être tabou. Faites-leur savoir les points “non négociables”, c’est à dire les éléments sur lesquels vous êtes intransigeants. A contrario, partagez aussi les sujets sur lesquels vous êtes plus flexibles, afin qu’ils ne se sentent pas enfermés dans le moule que vous avez créé pour votre bout de chou. Enfin, essayez de faire des compromis, afin que chacun y trouve son compte.
La psychologue Ebony Butler a proposé d’amener le sujet ainsi : “Voici la façon dont nous voulons élever nos enfants. Voici les choses que nous leur enseignons. Pensez-vous que vous pouvez faire de même ? Sinon, quel est le ‘mi-chemin’ entre nos convictions ?” N’hésitez pas à leur partager les conséquences possibles si jamais l’une de vos règles n’est pas respectée. Par exemple, s’ils laissent le tout-petit regarder la télé trop tard, celui-ci aura du mal à dormir et sera grincheux et fatigué le lendemain. Par ailleurs, les piqûres de rappel peuvent être une bonne idée. D’ailleurs, celles-ci peuvent avoir lieu dans la bienveillance et le respect également. Si vous ne savez pas comment faire, essayez la méthode du sandwich. Celle-ci nécessite de commencer la discussion sur une touche positive, avant d’évoquer le négatif, pour finir sur une touche positive. Il ne vous reste plus qu’à essayer !