Selon une étude, votre enfant ment sans le faire exprès, en tout cas en bas âge. L’explication des scientifiques.
Un enfant qui ment ne le ferait peut-être pas exprès. Une étude polonaise souhaitant souligner ce fait a été menée sur 250 enfants âgés entre un an et deux ans et demi. Ainsi, l’âge de deux ans et demi atteint, un test leur a été préparé. Les tout-petits se sont retrouvés devant une boîte mystérieuse, avec pour consigne de ne pas regarder à l’intérieur. Tout comme l’histoire de la boîte de Pandore, la curiosité des enfants a été trop aiguisée pour résister à la tentation. Cependant, lorsque les scientifiques leur ont demandé s’ils avaient respecté les consignes, les bouts de chou auraient assuré que oui. Pourquoi ?
En fait, ces petits mensonges seraient liés au contrôle inhibiteur. Si celui-ci était faible chez un enfant, alors ce dernier avait de plus grandes chances de mentir. Par ailleurs, les bouts de chou les moins impulsifs auraient mieux respecté la consigne. Ces mêmes enfants auraient également dit plus souvent la vérité que leurs camarades. Alors, selon les chercheurs, le contrôle inhibiteur, qui régule l’impulsivité, est le premier à être pointé du doigt. C’est grâce à cette régulation qu’une personne résiste à la tentation ou même à son intuition.
Les enfants de moins de trois ans sont les plus menteurs, selon l’étude
Les scientifiques ont souligné que chez les plus petits, ce contrôle inhibiteur était peu développé. C’est pourquoi ils ont tendance à mentir plus que de raison, puisque, justement, ils ne réfléchissent pas vraiment avec raison. Heureusement, ces mensonges ne sont pas délibérés. En effet, un tout-petit est incapable de tromper quelqu’un pour servir ses propres intérêts. Après tout, les enfants sont réputés pour être spontanés ! Voici donc, via cette étude, une preuve de plus. On pourrait aussi conclure, suite à cette expérience scientifique, qu’un enfant qui ment peut se servir de ces salades comme mécanisme de défense. Il se protège d’une punition ou d’une sanction en déclarant qu’il n’a rien fait. Voilà de quoi faire réfléchir les parents quant aux actions prises suite à un petit mensonge “de rien du tout”… N’est-ce pas ?