Parmi les questions que les parents se posent à la rentrée, il y a celle de l’assurance scolaire. On vous partage tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet opaque.
L’assurance scolaire est-elle obligatoire ou facultative ? Comment bien choisir ? Quels risques sont couverts ? Autant de questions que les parents se posent au moment de la rentrée scolaire. Et ce mois de septembre 2022 ne déroge pas à la règle. Si elle est, en principe, facultative, elle peut s’avérer indispensable dans certains cas. Elle permet notamment aux enfants de participer aux activités et sorties proposées par leur établissement scolaire.
« Elle ne peut pas être exigée par l’établissement pour toutes les activités qui sont inscrites à l’emploi du temps de l’enfant », explique, à BFMTV, Stéphanie Duraffourd, porte-parole d’Assurland, site comparateur d’assurances. Cela comprend « le temps de classe, la récréation ou une sortie sportive à la piscine. » « Tout ce qui fait partie du temps scolaire », résume-t-elle. L’assurance scolaire offre deux types de garanties. D’abord, la garantie responsabilité civile de l’enfant, qui permet de couvrir tous les dommages matériels ou corporels qu’il pourrait causer à un tiers. En outre, l’assurance scolaire prévoit également une garantie individuelle accidents corporels. Elle couvre ainsi les blessures que l’enfant pourrait se causer à lui-même, sans tiers identifié.
Comment choisir l’assurance scolaire de son enfant ?
Les parents d’élèves peuvent souscrire une assurance scolaire auprès de leur assureur ou choisir un contrat proposé par une association de parents d’élèves. Avant de souscrire à une assurance scolaire, vous pouvez également vérifier que votre enfant ne soit pas déjà couvert. En effet, la responsabilité civile peut être incluse dans le contrat d’assurance habitation. Il faut toutefois bien vérifier cela auprès de l’assureur et demander une attestation avec le nom de votre enfant. Ensuite, les parents peuvent également déjà détenir une garantie contre les accidents de la vie (GAV) qui couvre également leur enfant. Dans ce cas-là, ce dernier est déjà assuré pour les blessures qu’il pourrait se causer.