Plusieurs situations peuvent signaler un burn-out parental. Voici les symptômes caractéristiques à garder à l’esprit pour s’en prémunir.
Le phénomène du burn-out parental n’est pas rare. C’est une période de stress prolongé lié au rôle de parent qui peut provoqué ce syndrome. Ce dernier entraîne alors une détresse psychologique et un épuisement général physique et émotionnel. Le parent a le sentiment d’être totalement vidé d’énergie. « J’étais épuisée, j’étais juste incapable de répondre aux demandes et sollicitations de mon aînée. Je pleurais de fatigue, j’étais juste épuisée, épuisée, épuisée, épuisée. […] Je me réveillais avec zéro énergie et le moindre petit truc du quotidien était hyper-difficile. », a rapporté Élisabeth, maman de deux enfants, au site Burnout parental. Parmi les conséquences, il y a aussi celle de la perte de plaisir dans son rôle de parent. Un sentiment qui entraîne, lui aussi, une sensation d’échec et une perte d’engagement dans la parentalité.
Il existe des signes avant-coureurs qui permettent de détecter le burn-out parental. Il faut notamment guetter les réactions qui démontrent une certaine irritabilité. Le parent a moins de patience, il réagit ainsi plus vite et plus fort. Si vous repérez ces situations, il convient alors d’adopter plusieurs comportements pour prévenir la survenue d’un burn-out parental. Il faut commencer par identifier ses émotions et mettre des mots dessus. Vous pouvez aussi vous appuyer sur votre conjoint quand cela est possible. Le partage des tâches est la clé pour se délester d’une certaine pression. Par ailleurs, le soutien coparental doit être de mise vis à vis des enfants. Il est très important que le partenaire ne sape pas l’autorité de l’autre devant sa progéniture.
Des symptômes qui indiquent un burn-out parental
Si toutefois le burn-out est déjà installé, le bon geste consiste à se rendre auprès d’un thérapeute. « Les parents se sentent extrêmement coupables », a constaté Moïra Mikolajczak, co-autrice de l’ouvrage Le burn-out parental, l’éviter et s’en sortir, à Femme Actuelle. Selon cette dernière, il est important de faire passer le message : « Ce ne sont pas les mauvais parents qui consultent pour burn-out, ce sont le plus souvent des parents avec des idéaux extrêmement élevés ». Certaines actions seront ainsi entreprises par le praticien afin d’aider le parent à se départir de ses souffrances. Enfin, plusieurs ressources permettent aussi d’en savoir plus sur ce trouble. C’est notamment le cas de l’application « Dr Mood Parents », disponible sur Android et iOS.