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Quel comportement adopter pour ne pas surprotéger son enfant ?

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Le climat actuel incite souvent les parents à surprotéger leur enfant afin de le préserver de certains dangers et frustrations. Voici nos conseils pour trouver le bon équilibre dans son éducation.

De parents protecteurs à surprotecteur, il n’y a qu’un pas. L’angoisse ou le manque d’expérience peuvent parfois vous amener à surprotéger inconsciemment vos enfants. Il peut aussi être compliqué de savoir si votre approche en matière de sécurité est adéquate. Le stress est, d’ailleurs, ce qui anime en priorité les parents dans ce type de situation. Dans le climat d’insécurité actuel, l’inquiétude les pousse à préserver au maximum les plus jeunes. Il est donc important de prendre du recul et de se questionner sur ses attitudes parentales.

Vous devez transmettre à votre enfant une perception rassurante du monde. Voir le danger partout et ne pas lui laisser suffisamment d’autonomie peut déclencher un sentiment d’infériorité et le brider dans ses découvertes. Il peut se retrouver entravé par des blocages et restera excessivement dépendant de ses parents. Protéger signifie ainsi répondre aux besoins liés au développement de votre tout-petit. Par contre, vous risquez de le surprotéger si vous exécutez à sa place des gestes qu’il serait capable d’effectuer lui-même. Cette attitude surprotectrice nuit à l’estime de soi de l’enfant, qui y voit la confirmation de son incapacité à faire les choses lui-même. 

Trouver le bon équilibre pour ne pas surprotéger son enfant

Un exemple d’attitude surprotectrice ? Répondre aux besoins de son enfant avant qu’il ne les exprime. Ce n’est pas tout ! Les adultes sont nombreux à retenir l’enfant quand il souhaite explorer ou grimper sur quelque chose. Ils ont aussi tendance à accourir dès les premiers pleurs. Les parents ont tendance à vouloir éviter à leur progéniture toute frustration. Le risque ? Qu’il devienne un « enfant roi ». Sans frustrations, l’enfant est uniquement exposé au plaisir immédiat. Il vit comme bon lui semble et son comportement s’en retrouve impacté.

Si l’éducation doit être ponctuée de messages de valorisation, elle doit aussi être marquée par des contraintes, des limites et ainsi, par des émotions négatives. L’application d’une juste autorité est primordiale. « Elle permet une médiation de l’enfant avec le réel et entraîne une notion d’apprentissage », a partagé, à Doctissimo, Didier Pleux, docteur en psychologie de développement. Ainsi, vous êtes en mesure de poser un juste milieu entre protection et surprotection dans votre éducation.