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Dysgraphie : tout savoir sur ce trouble de l’apprentissage

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Comment savoir si votre enfant est concerné par une dysgraphie ? Quelles solutions existent pour l’aider à dépasser son trouble ? Voici toutes les réponses à vos questions.

La dysgraphie se caractérise par une difficulté de l’enfant à écrire de façon lisible. En effet, ce dernier ne parvient pas à automatiser correctement les techniques d’écriture apprises à l’école. Ce trouble de l’apprentissage s’accompagne bien souvent d’une perte de confiance en soi et d’une situation d’échec scolaire. Heureusement, plusieurs alternatives permettent de corriger ces confusions. Sans tomber dans une inquiétude paralysante, les parents doivent ainsi garder à l’esprit que ce trouple est un véritable handicap. Il convient de ne pas le prendre à la légère. L’erreur serait alors de considérer la dysgraphie comme une simple paresse physique de l’enfant.

Ainsi, la dysgraphie touche environ entre 10 et 15 % des enfants dont 95 % sont des garçons. En effet, vers l’âge de 7-8 ans, les filles ont généralement une motricité fine plus développée que celle des garçons. Habituellement, c’est entre 8 et 11 ans que le problème survient. L’enfant acquiert, à cet âge, le geste et le tracé de son écriture. Un enfant atteint de dysgraphie ne va alors pas être en mesure de dépasser ce stade, ni celui de la personnalisation de l’écriture. 

Les méthodes pour soigner une dysgraphie

Pour réaliser un bilan de dysgraphie, il est nécessaire d’écarter toute autre cause pouvant expliquer le trouble. L’enfant devra alors passer différent tests chez plusieurs professionnels de santé pour écarter toute autre pathologie. Le pédopsychiatre est habituellement celui qui coordonne le suivi. L’enfant sera amené à rencontrer un ophtalmologiste, un psychologue, un orthophoniste ou encore un psychomotricien. La dysgraphie est, le plus souvent, isolée et n’est que très rarement associée à des troubles neurologiques ou psychologiques.

Si votre enfant est diagnostiqué comme dysgraphique, il devra alors suivre une rééducation pour lui permettre de surmonter son trouble. Si sa dysgraphie provient principalement d’un trouble d’ordre linguistique, il pourra être accompagné par un orthophoniste. En revanche, si le trouble dysgraphique est lié à des troubles spatiaux et moteurs, il vous faudra alors consulter un psychomotricien. À la maison, il faut, dans un premier temps, dédramatiser, au risque de provoquer un stress supplémentaire à votre enfant. Vous pouvez toutefois mettre en place des activités très proches de l’écriture et qui amènent l’enfant à tracer des formes ressemblant à des lettres pour l’aider à progresser.